L’origine de la CLFN remonte à 1928 quand un groupe de libérales décidées venant de tout le Canada s’est réuni pour une première assemblée nationale. Ces femmes estimaient qu’il était nécessaire de donner au Parti libéral du Canada une aile féminine efficace et active et décidèrent de créer une organisation qui leur donnerait vraiment voix au chapitre au sein du Parti. Plus de 500 déléguées participèrent à cette assemblée d’où sortit la Fédération nationale des femmes libérales du Canada (FNFL). Une des organisatrices clés était Cairine Wilson, militante et libérale qui devint peu après la première sénatrice au Canada. Elle fut également présidente de la FNFL de 1938 à 1948. Les vingt premières années, la Fédération s’efforça de créer des associations féminines partout au pays et, en 1947, toutes les provinces, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, avaient une association. Durant les années 1950, le nombre de clubs de femmes augmentait à un rythme incroyable. Dans les années 1960, la FNFL devenait non seulement plus nombreuse mais également beaucoup plus forte. L’organisation formulait de nouvelles politiques et donnait de nouvelles orientations. À la fin des années 1960, les femmes étaient très enthousiastes quant à la politique et au Parti. La CLFN devenait une organisation solide et formidable. Les choses commencèrent à changer en 1973 lorsqu’une nouvelle organisation, la Commission libérale féminine, fut créée au Congrès national. Elle fut rebaptisée plus tard Commission libérale féminine nationale (CLFN) et essaya de trouver de nouveaux moyens de donner aux femmes un rôle plus important et mieux reconnu au sein du Parti. Aujourd’hui, la CLFN est l’un des principaux piliers du Parti libéral. Le conseil de direction qui la dirige est composé de bénévoles infatigables et dévouées qui mettent en œuvre le mandat de la CLFN énoncé dans sa charte. La CLFN représente et fait la promotion des intérêts des femmes au sein du Parti et encourage la participation active des femmes à tous les paliers du Parti.